lun 03/10/2022 - 20:37

L’OUVERTURE OFFICIEL DU CLUB DOUVERTURE ET LA RECHERCHE ECONOMIQUE (CORE)

 Lors  de la première conférence organisée par le club CORE de divers points sur la thématique du jour ont été présenté et c’était une grande occasion pour l’audience, principalement composé par de jeunes universitaires, d’acquérir d’avantage de connaissance sur le climat des affaires au Burundi et dans la Communauté de l’Afrique de l’Est.

Dans la présentation de Dr Salomon NSABIMANA, le climat des affaires c’est  l’ensemble de tous les facteurs qui influencent l’activité d’une entreprise ; ils peuvent avoir une origine interne et externe  et sont de nature  différente. Il a parlé aussi de types d’environnement d’affaires, les institutions et critères d’évaluation de l’environnement des affaires   comme la banque mondiale et le FMI  Forum des chefs d’entreprises algérienne et ces critères sont :

  • Les critères de la banque mondiale ;
  • Les critères du Forum économique de DAVOS
  • Les critères  de l’international Institute management developemt Lausanne (IMD) ;

Il a parlé aussi du développement du secteur privé et l’attractivité des IDE pour améliorer le climat des affaires,  ainsi le rôle des institutions dans la mobilisation des investissements, les déterminants des IDE ; les effets, retombées et impacts des IDE, pull factors et push factors des IDE, ainsi les performances des indicateur du Doing business, de l’implication économique du climat des affaires , du dynamisme de la croissance économique et du PIB/habitant  en le démontrant à partir des graphiques sur :

  • La contribution sectorielle au PIB ;
  • La création de richesse ;
  • Consommation et taux d’investissement : FBKF ;
  • Les IDE ;       
  • Les Echanges commerciaux.

C’est par après qu’on a accueillis les conférenciers pour contribues leurs avis sur la thématique de la conférence d’où

Selon  le Pr Léonidas NDAYIZEYE  c’est un ensemble des facteurs quand on dit le climat des Affaires et il a précisé qu’il y a des facteurs contrôlables et incontrôlables et que dans ce cas il faudrait agir sur les facteurs contrôlables comme la production  c’est ainsi que  l’amélioration du climat des affaires montre l’évolution de conjoncture et il a convergé avec le Dr Salomon NSABIMANA  sur plusieurs points comme l’implication économique du climat des affaires, les indicateurs du Doing business en précisant  que le Burundi occupe une bonne place pour le critère « création d’entreprise » au niveau de l’ADB parce qu’il est possible de créer une entreprise en deux heures puisqu’il y a un guichet unique ou tous les services nécessaires sont disponibles.

Il a énuméré les dernières données sur différents critères du Doing business de la banque mondiale, le Burundi occupe la 44ème place sur le critère « création d’entreprises » sur 190pays. 

Mais se place parmi les derniers pour d’autres critères. Il occupe la 184ème place pour le raccordement à l’électricité, 176ème place pour l’accès au crédit, 143ème place pour la protection des petits investisseurs, 140ème place pour le paiement des impôts et taxes, 169ème  place pour le commerce transfrontalier, 158ème place pour la solidité des contrats, etc.

 Il a parlé sur comment mesurer  et miser sur la qualité des institutions  ce qui nous revoient en grande partie  vers l’implication du Gouvernement :

 S’il y a .l’Etat développeur ;

l’Etat prédateur et que le développement économique  implique :

le changement des mentalités et surtout les Anticipations du future.

Il a aussi dit  que les Aspects métrisable doit être prise en compte, etc.

Selon  Mr Denis NSHIMIRIMANA le secrétaire générale de CFCIB précise néanmoins que le code des investissements promulgué en 2020 souffre tout de même de quelque imperfection. Il déplore que ce code privilégie les investisseurs étrangers par rapport aux investisseurs locaux.

Selon lui, pour bénéficier des avantages du code des investissements, il faudrait un investissement au moins de 500millesUSD. Une somme jugée élevée par le secrétaire général de la CFCIB. « C’est plus d’un milliard de FBU. On privilégie les investisseurs étrangers alors que le Burundi compte plus de 300mille chômeurs diplômés ». Il  a rappelé qu’au Burundi, les grands contribuables sont ceux qui ont un chiffre d’affaires annuel de 700 millions Fbi et ils ne sont que 700entreprises.

Selon Dénis NSHIMIRIMANA, dans l’esprit de la création de la banque des jeunes et de celle de femmes, il fallait adapter le code des investissements pour que des jeunes regroupés en associations ou dans des coopératives qui cherchent un crédit de 200millions puissent accéder aux avantages du code des investissements.

Il a convergé aussi avec les autres sur la non digitalisation en déplorant « qu’à l’OBR, nous faisons la queue et nous perdons plus de 6heures lors de la déclaration des impôts et taxes. Il faut d’abord remplir les formulaires physiques, allé payer les quittance pour qu’un agent de l’OBR puisse saisir les données dans la machine »alors que dans les autres pays comme au Kenya tous les services sont en ligne. « Là, on gagne du temps et cela réduit la corruption ».

Il a lui aussi constaté un autre défi des infrastructures physiques, notamment les routes et les usines. Le Burundi également au déficit énergétique. Il a invoqué aussi les barrières non tarifaires. Pour lui il est déplorable de contrôlé 5fois en mairie de Bujumbura sur une distance de 15km. Au lieu d’installer des barrières policières sur chaque km en ville, il faudrait imaginer des types de vignettes pour montrer qu’une personne a été contrôlée. Il a été d’accord avec les autres que les IDE sont faibles à cause des différents crises socio-politique ; le rôle incontournable du Gouvernement (une bonne gouvernance) et qu’il faudrait évoluer la compétitivité.

Ce fut un débat très attractifs et intéressant dont on a posé plusieurs questions, constants comme qu’il y a  des entreprises mort-nées, un code des investissements lacunaire, la difficulté d’accès au crédit, la non digitalisation, etc.

Les conférenciers ont convergées sur les priorités qui devrait se faire avant toute chose pour améliorer le climat des affaires au Burundi comme :

  • La mise en place des infrastructures ;
  • Améliorer le capital humain de façon planifier ;
  • Développer le changement des mentalités ;
  • Adopter une bonne gouvernance ;
  • Evoluer la compétitivité.

  

Conclusion

Pour conclure l’amélioration du climat des affaires  au Burundi : le chantier reste encore vaste

La problématique d’accès au crédit, le mauvais état des infrastructures, la non digitalisation des services, des avantages fiscaux laissant de cote les investisseurs locaux sont quelques défis qui rendent défavorable le climat des affaires au Burundi.

Pour améliorer le climat des affaires, les experts proposent de renforcer la qualité des institutions et la bonne gouvernance et surtout  ils proposent également de miser sur l’éducation et la compétitivité.

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